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badduky
17 juillet 2008

conte à faire peur aux parents

Conte à faire peur aux parents TEK, TAZ & FUCK my ASS Ma pauvre mère si tu savais ! Je ne sens même plus mon corps. Je m’empare du dernier sachet de C. qui me reste. J’ai tapé 10g en moins de trois jours et deux nuits. Ça va faire cinq ans que je maintiens ce rythme. Avec des hauts et des bas, beaucoup de haut, pas assez de bas. Mais bon, le corps suit pour l’instant. Pour combien de temps ? Suis encore trop jeune pour le savoir. Je me trace une pointe. Une belle ligne de C. Les autres gueulent que j’abuse : « C’est plus des traits que tu fais : c’est des pneus de camion, des autoroutes à dix voies, c’est Paris-Marseille en passant par la Colombie ». Un peu exagéré de leur part (je ne trace pas des triangles mais des lignes bien droites avec la dose nécessaire, sinon ça ne sert à rien, on sent rien. Sans déconner !). J’adore faire des traits de C.. Le rituel, le geste, le mouvement, la préparation, les doses et peut-être la consommation… Surtout la consommation (faut pas se leurrer !). Me suis même entrainé à tracer les yeux fermés, à une vitesse cocaïnique ; c’est ça la dextérité du camé, le chemin vers le manque, la crainte de vivre, c’est ça la toxicomanie. JS vadrouille avec moi depuis trois jours et deux nuits. Trois jours sans vivre et deux nuits sans périr. Je lui défonce la tête et lui me défonce le cul. Pas de perdant, coït assuré, excellent deale. Je sais plus dans quel after je l’ai dégotté c’lui là, mais bon, pas très grave, ça arrive parfois. Non, en fait, ça arrive à chaque fois. En même temps, JS me plait bien, il fait pas chier. Je pense que je vais le garder (pour l’instant). On s’en met plein la tronche. Hiroshima dans ma «teuté de gueudin ». Putain que c’est bon, que c’est violent. Que c’est bon et épuisant. On augmente les doses. Les prises de dope sont de plus en plus fréquentes. Les quantités de plus en plus impressionnantes. L’accoutumance à la came tellement évidente. Le train-train vers la fin. Du venin au quotidien. La souffrance pour les miens.  Où est la réalité ? Rien n’est vrai, tout est faux. Je sais plus m’amuser sans came car elle est omniprésente. Malheureusement, elle est bonne. Je ne puis y résister. J’ai peur d’être mordu, perdu, foutu. JS transpire grave, il est en pleine montée. Ses pupilles sont dilatées, ses mains trempées. On s’est acidifié il y a quelques heures et on tape toutes les demi-heures. J’ai les molaires qui grincent. J’enroule un billet de dix euros pour m’en faire une paille, je me la coince dans la narine droite, la gauche est bouchée (le périph aux heures de pointe, ça circule mieux à droite). La coke me monte direct au cerveau et je descends direct prendre mon pied. C’est bon, trop bon. TROP CON. Je fouille dans mon bag à dos, mon sac de survie, le sac qui contient ma CAME, ma valise en carton, mon château ambulant, mon trésor, mon Précieux. Je trouve et attrape d’une main le pochon de poison, le sachet transparent que j’ai tant souhaité, réclamé et prépayé. Le paquet avec les deux billes d’opium que m’a ramené le Magnétiseur (guérisseur à ses heures, dealer à toutes heures) à son retour du triangle d’or (encore un triangle). Opium sous plastique enroulé et importé par ses soins, dans son cul, sans problèmes, sans fouille car pas de douanes (tout s’achète). Bon plan. Ca ouvre l’esprit de voyager (le cul aussi à priori). Héroïne, mon héroïne, je t’aime moins que ma cocaïne. Je garde les billes d’opiacées pour le retour, pour l’after. En descente, y’a pas mieux pour prendre son pied (avec JS ?). Je les range dans ma boîte en bois de santal, qui ne sent plus le santal, mais l’herbe du diable. La boîte à défonce, la boîte fabriquée à Goa par des baba-cool sur le retour, défoncés eux aussi. Coup d’œil angoissé d’un stressé : Consommation abusive. Attention danger. Réserves pratiquement épuisées. Faut trouver un dealer et racheter de la défonce. Ne pas se retrouver en rupture de stock, ne pas se mettre connement en situation de manque, merde ! Redouter les moments de lucidité. Suis inquiet. Je commence à voir le fond de la boîte. J’ai tant gobé que ça ? Putain ça craint ! Je traîne mon corps jusqu’à la cuisine, attrape difficilement la dernière casserole propre, fait chauffer de l’eau du robinet et prépare une infusion hallucinante avec le restant de champes, ramenés de « Dam » lors du dernier séjour touristico-psychédélique. JS en face de moi n’a pas bougé et ne dit rien. Son regard vitreux de défoncé chronique me paraît bien vitreux. Le grand Vide, reflet de son âme. Je roule d’un geste un pète de skunk le temps que l’infusion infuse. Elle ne doit pas bouillir, l’eau doit juste frémir (comme c’est éroTRIQUE !). Pas de vapeur. Pas de pertes. Pas de gaspillage. Je la verse direct dans une grande tasse (y’a la tête de Bart dessus) et lui tends le breuvage délirant. Il hésite et me regarde sans comprendre. Sa tête se tourne dans ma direction. Ses yeux se plissent, ses pupilles se contractent et se détraquent. L’immense vide galactique de son esprit perturbé se remplit peu à peu de questions subjectives. Sourire crispé, crispé-crispé. Mâchoire tendue, tendue-tendue. Il me voit, me perçoit, imprime enfin mon image en double ou en triple, puis revient à une simple image floue, pour finalement rejoindre mon niveau d’existence. Il me VOIT. HIGHER STATE OF CONCIOUNNESS Il comprend : IL A LA GORGE SECHE. « -Avale ! Ca va te faire du bien, c’est chaud, doux et très sucré. Avec ça tu vas bien tripper » (pour pas dire qu’il va prendre cher !) Je l’accompagne dans la mort. Bois, à mon tour, dans la grande tasse avec la tête de Bart dessinée dessus. L’infecte infusion descend d’une traite dans mon estomac rempli de bile acide. C’est dégueu, mais je ferme les yeux (c’est pour la bonne cause !). J’avale tout. J’avale toujours tout. Gamin, ma mère déprimait lorsqu’il fallait me faire avaler un sirop pour la toux ou des comprimés contre la fièvre. Ça voulait pas passer (même pour les suppos). Les choses changent, l’impermanence chez les bouddhistes. Maintenant, je gobe tout ce qui peut se gober. Un vrai Pacman. Le gobeur fou. Le glouton jaune qui clignote quand il est en manque (Et oui, c’est moi !!). Il faudra attendre une bonne heure avant que l’élixir du diable nous possède. J’ai besoin de sortir, il me faut du son, du gros son, du big gros SON, des gens qui bougent autour de moi. Il me faut activer la dope et acheter de l’exta. On bouge en boîte ce soir. On est sur la liste de la Pro-zak nite au Gibus, temple de la défonce depuis la nuit des temps (Jim Morrison a fait une OD dans les chiottes, c’est pour dire). Sur la guest liste : D. plus UN. C’est bon, D. c’est moi (enfin je crois) et le plus UN ce sera JS pour ce soir, enfin, son corps inerte à côté de moi, son cerveau cent mètres derrière. CYRIL C. (D.A. Directeur Artistique que je connais intimement très bien, comme tous les D.A. (Débiles Asexués) de Paris by night, bien sûr !) m’a inscrit sur la guest-liste, guest-liste jalousée par tous les clubbers fashion glamour amour gotik basik trik etnik ta mère… La liste des listes. La LISTE des VIP (prononcer : vieilles pies). Traduction : Very Importante Pouffiasses. Toujours sur une liste sinon c’est la déprime (Saint Prozac délivre-nous de la souffrance populaire !), j’adore les queues mais pas les files d’attente. Merci CYRIL C. Pas d’attente. Pas le temps d’attendre. On snobe tout le monde. Merci CYRIL. Merci C. Faut pas se m’éprendre ! C. pour CONNARD, et non pas pour cocaïne. Merci CONNARD !!!!!!!!!! TEK, TAZ and FUCK my ASS. Entrée payée, exta gobé. Les vestiaires : cette fois, pas de liste mais pas de panique. La combine « je pète plus haut que mon cul » consiste à griller naturellement (menton levé) la longue queue (on y revient). On passe devant le troupeau conditionné, on double sans un regard, aussi à l’aise qu’une porno star sur son plumard. On salue religieusement la Géraldine des cintres numérotés, gouine chefs des ventes de chouppa chups. Personne ne pipe mots, c’est qui ? C’est quoi ? Trop stone pour réagir. Je vous l’ai dit : la queue, oui, mais pas l’attente ! (la tante ?) Marchand ambulant de dope en vue : alerte rouge ! Le poil s’hérisse. Je reconnais un des commerçants. Qu’est-ce qui peut bien circuler ce soir ? Mitsou bleu (bof), ferrari rouge (beurk !), colombes roses (beaucoup mieux), nivaquine blanche (tu me prends pour un con ?), des rolex frais de mardi (c’est ça qu’je veux !!!!!). J’en achète quatre, il m’en file cinq, on verra pour plus tard si j’en ai pas assez. Choppe au passage un G. de MDMA pour la boîte à défonce qui se vide par magie (on voit le fond !). C’est tragique ! « - Oh putain ! les magik mushrooms commencent à faire leurs effets. Frissons en béton. Ça vient du ventre et ça part dans tout le corps. Vers les extrémités. Jusqu’au bout des doigts. Super, t’as les doigts défoncés ! » Je pars en vrille, une grosse bouffée de chaleur (le retour d’âge ??), canicule dans ma tête, sécheresse dans ma gorge. Trop de monde dans cette boîte de merde. Les gens bougent pas. Le plafond est trop bas et le sol trop haut. Des musclors, tous torse nu, suintent le sexe et sentent le sport. Ils transpirent en dansant, tout en se matant et se dandinant. Quel désespoir ! Ça me donne la gerbe (à moins que ce soit la montée des taz ?). La musique est forte. Le temps passe pas. Je vois flou, je vois deux, je vois 360. La vision devient pano (à cause de Bart ?). C’est trouble ou double, la lumière trop claire, les gens pas marrants…. Ça va pas, ça va pas, ça va PAS. « - ça va ? NON, ça va pas !!!!!! » Je danse en transe, bouge mon corps sur le dancefloor, transpire par tous les pores de mon corps. J’adore. A mort. « - ça va, ça va, ça va ! ça va ? Oh non putain, ça va PLUS ! » La grosse montée est bien montée. Ça devrait se calmer. Après la pluie vient le beau temps. Ça va aller, c’est passé. Je suis en plein délire, bien trippé (et mes doigts aussi !). Dictons de scotché : plus forte est la montée, plus dure sera la retombée. I’m raving. J’ai de pures hallu, des jets de lumière me transpercent le cerveau. C’est génial. J’adore. Je suis heureux. Je suis défoncé, pété, perché, super collé, j’aime la vie même si elle ne m’aime pas (Saint Prozac aide moi encore une fois !). Je danse, fais des bonds de dément. J’ai le smile et me sens pas mal. Je suis speed. Je suis libre. ///Drogues et BPM/// ALL MY LIFE IS FOR XTC//// Mes yeux se ferment. Je n’y peux rien, je contrôle plus. De multiples spirales multicolores multiplient les délires de mon âme de toxico. //BOUM BOUM BOUM dans la tête//// DU SON DU CON. DU GROS SON, GROS CON. Les couleurs apparaissent et disparaissent. Je sais plus où je vais ? Pas de panik. Je gère, (tu parles !). J’essais de jeter un œil à ma montre pour savoir si le moment de gober est venu et ne comprends pas, je ne capte rien. Mes yeux n’arrivent pas à fixer assez longtemps les aiguilles. Quelle heure est-il ? N’y arrive pas. C’est pas grave. On va quand même gober un taz car je crois que je redescends (raisonnement évident sur le moment !!!!). Je tâte mes poches – trouve pas – dans les chaussettes – trouve toujours pas – retour aux poches, une par une, deux par deux, suis déjà trop stone, trop défoncé, je trouve pas. Peut-être dans la petite poche du jean… oui, c’est ça ! Je mets toujours le petit sachet dans la petite poche. Je le range toujours là (toujours, toujours, toujours). Le petit sachet est au fond de la petite poche. Veux le sortir. Y arrive pas. J’ai les doigts qui ont gonflés ou quoi ? (encore la drogue ?). Putain j’y crois pas. C’est pas possible. Putain, putain, PUTAIN !!!!!! ÇA Y EST !!!! Je l’ai. Enfin ! Bénis soit les trafiquants colombiens ! Que leurs laboratoires ne soient plus clandestins ! ÇA Y EST PAS !!! Attends ! Pas si vite. Il me manque quelque chose ! Quoi ? Merde ! Quoi ? Fuck the fuck ! Quoi ? What the fuck ? De l’eau ! A boire ! De l’eau dans un verre. Le cachet est trop gros pour l’avaler sans liquide. Pas de salive, la gorge sèche. Et puis j’ai pas envie de le couper. Je préfère le prendre entier. Deux demi, ça fait pas un entier, en plus ça bousille les dents. Trop pété. Ça craint !!! Mission impossible (si je l’accepte) : Trouver de l’H2O. (Les neurones s’autodétruiront dans les cinq secondes mission ou pas). Fais chier, pas motivé, le bar trop loin, trop de monde. Accès difficile. JS est collé. Collé à la baffle. Il risque pas de m’entendre. Ses doigts sont vraiment raides, ses mains partent dans tous les sens. Ses bras sont élastiques. Il est fait. Un œil sur lui, l’autre dans la salle. Un instant de lucidité. Plus bref qu’un coup de sabre laser (signe de manque ?). Une idée de génie (de défoncé oui !). Transformation immédiate : seins en avant (ah merde j’en ai pas !). Sécrétion de phéromones de séduction totalement infaillible sur les mâles (peu testée sur femelle). Regard de chatte sur un toit brûlant. Large sourire de pute en rut très, mais TRES intéressée par le joli jeune petit mec blond qui vient de passer en titubant gracieusement avec, à la main, un VERRE plein. « - Peux boire un gorgée, S’IL TE PLAAAAAIIIITTTT ????? Je te connais pas. Ça change quoi ? Tu pourrais mettre quelque chose dans mon verre. Comme quoi ? G.H.B. ! T’en as ? T’es con ? Si tu veux boire, t’as qu’à aller au bar !!! T’inquiète, je suis pour le partage, mais t’es trop con et avec les trop con comme toi, le partage ça devient du gaspillage. » J’attrape le verre du CON, J’avale l’exta sous les yeux du CON, remets le verre du CON dans la main du CON et part faire des BONDS près du SON loin du CON, file un BON BONBON à JS qui n’es pas un CON et me retourne pour un rictus de CON, destiné au CON du FOND. Deuxième X et c’est reparti. Suis super happy, j’aime tout le monde et tout le monde m’aime. Tout le monde, il est gentil. C’est génial ! Sauf Ducon avec son verre à la con au fond. Le son change de ton. Je jette un œil (à force de jeter mon œil partout, je vais plus rien voir !) à la cabine d’où sort le son. Merde à la CON. Putain de son. Enculé de CON. C’est lui, le Dj au son. Putain pas de chance. Y a un con et quel con. Et ce CON est à la programmation du SON. Le con. La musik devient merdik. Le CON. La basse est dégueulasse. C’est mou du genou, ça chante de partout, l’enfer est tombé sur nous et ça va PLOUS ! Même JS a largué son boudoir sonore pour venir miraculeusement se figer contre moi (il tient plus debout, le chou). Dj du CON à la CON n’arrive pas à caler deux disques. Y a même des blancs. De longs blancs. De longs blancs de silence. C’est nouveau il mixe avec un seule platine ? En revanche, c’est le quinzième verre qu’il s’enfile sans contretemps. Faut lui dire qu’il y a une table de mixage ! Longs silences pendant les blancs ! DJ STIFF. ///// DJ SNIFF. Ça le fait pas !! C’est de la merde. C’est de la House. C’est de la house de merde à la con. DUCON. C’est une prozak nite. Fallait s’en douter. J’ai pas percuté. L’antithèse d’une DOUBLE AIR MAG PARTY !!! Gonflé à bloc avec du bon gros SON pas à la CON. De la basse qui te tabasse. Un pied qui te fait prendre ton pied. JS se colle à moi, j’en peux plus, il me donne chaud. Je suis sûr que si je lui léchais sa sueur, ça me ferait des remontées (beurk ! faut pas abuser). Difficilement, je me débarrasse de lui et le largue délicatement dans un fauteuil rouge ou noir ou blanc (attention, ne pas abîmer le matériel, je parle de JS). Faudra pas que je l’oublie celui-là. Putain quand j’y repense : La mère de JS qui prend la tête un dimanche en after. « - Tu m’inquiètes. Tu sors tout le temps. T’as pas mangé tout le chocolat, t’as fumé tous les craven A. T’es tout le temps stone, un vrai navet, un vrai déchet…. Bla bla bla » Il était pas joice après, mécaniquement, il a vidé l’ordonnance que lui a filé son psy. Un mois de traitement antidépresseur et autres anxiolytiques en une seule prise (la goulue !). En une seule gorgée. Guinness des records d’avalage de médoc battu à plate couture dans la catégorie « ceci n’est pas une T.S. (Tentative de Suicide, pour les non initiés). JS premier, moi pas très loin derrière. Record homologué par la Ligue des Sinus Déchirés. (L.S.D.) DU SON DU CON Je me sens vaporeux, JS tient bon (chacun son tour). Suis collé et j’ai envie de décoller. Les gens m’emmerdent. Ils sont pas beaux. Ils sont pas gentils. C’est vraiment pas bon, j’aime pas le SON DU CON. Il faut prendre l’air. Il fait trop chaud, des gouttes d’eau coulent du plafond à cause de la condensation. Un vrai hammam. Un vrai drame. So get up and forget the past !!! «  - On se barre JS? On prend un taco pour la maison, je mets du bon son pas à la con ; genre le dernier Ritchie à miami, 90 minutes de mix pour 90 minutes qui trouent le cul (du vrai son, DUCON). Tu chauffes le café, je déterre le mort dans l’entrée et on retourne la télé en visu. Il te reste de ma beu dans tes poches, sur moi j’ai du MDMA et à la maison, dans la boîte à défonce de l’opium. On colle grave dans le futon, tu me baises un coup, on roupille si on peut et au réveil, j’te refais de l’infusion !!!! Tu m’suis ? - GRAVE !!!!!!!!! »
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